Entre 2006 et 2016 (carte 2), le revenu médian exprimé en euros constants augmente dans une majorité de quartiers. Il s’agit notamment des quartiers aux revenus médians faibles du Croissant pauvre, mais également des quartiers aux revenus élevés, comme à Woluwe et à Auderghem.
Par contre, le revenu médian stagne ou diminue à Uccle et à Etterbeek, où les revenus sont plutôt élevés, mais également là où il avait des valeurs intermédiaires/basses, à l’ouest et au nord du Croissant pauvre (d’Anderlecht à Neder-Over-Heembeek).
On peut donc dire que les différences de revenus médians entre le Croissant pauvre et les quartiers qui le jouxtent au nord et à l’ouest ont eu tendance à s’atténuer entre 2006 et 2016. Cette perte de spécificité du Croissant pauvre est confirmée par un autre indicateur de revenus détaillé dans le Focus de l’IBSA n°41, le troisième quartile de revenus.
Dans ce Focus, le principal indicateur statistique retenu est le revenu médian des déclarants par quartier, pour les années 2006 et 2016. Les effets de l’inflation ont été neutralisés, via l’utilisation d’euros constants.
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En quelques pages, le Focus de l’IBSA fait le point sur une thématique de travail de l’Institut Bruxellois de Statistique et d’Analyse. Les grands thèmes et enjeux de l’actualité socio-économique de la Région bruxelloise y sont traités au moyen de textes courts illustrés de graphiques, de tableaux et/ou de cartes.
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